Retour d’expérience de Thierry en tant que chef de projets IT chez Puce & Plume

Hello Thierry, peux-tu dire quelques mots de toi à nos lecteurs ?

Bien sûr, je suis Thierry GUYOT DE LA HARDROUYERE, je viens de souffler ma 30ème bougie ! Mon parcours a commencé par une classe préparatoire scientifique et une école d’ingénieur généraliste à l’école catholique des arts et métiers. J’ai évolué pendant 4 ans dans des structures de tailles importantes, comme SAFRAN ou VINCI avant d’arriver à Paris pour intégrer le Groupe Puce & Plume.
J’ai découvert l’informatique en école d’ingénieur mais ce n’était pas un domaine qui m’attirait particulièrement pendant mes études. C’est pendant ma première expérience chez SAFRAN que j’ai vraiment découvert l’informatique appliquée qui était beaucoup plus intéressante à mon sens que l’informatique théorique et peu concrète étudiée en cours.
Je suis arrivé chez SAFRAN pour un stage de fin d’étude dont le thème était « la mise en place d’une GED ». J’ai donc fait le développement informatique d’une GED, et j’ai découvert ensuite la gestion de projets avec le passage au poste de Product Owner.

Tu occupes la fonction de Chef de projets IT chez Puce & Plume, comment as-tu de l’impact dans ta mission ?

Pour moi l’impact dans ma mission chef de projet passe par le fait d’avoir une vision stratégique des projets dans un premier temps. Puis c’est aussi d’être un bon communicant à l’externe avec nos clients et en interne avec les équipes de devs, le bureau d’études, le Centre de Services Partagé, la comptabilité, …
Il est important d’avoir une vision stratégique tant sur l’écosystème et les besoins de nos clients que sur notre structure, en interne. Toute personne de l’entreprise a un impact sur l’organisation et le niveau de service qu’elle apporte. Il faut donc veiller que chaque décision de chaque acteur du projet aille dans le bon sens. Je joue un rôle de coordination à ce niveau pour garantir l’atteinte des objectifs projet.
Le fait de travailler avec une équipe de développeurs internalisée, positionnée à une dizaine de mètres de mon bureau est très important car cela me permet d’aller voir un développeur qui travaille sur mon projet, d’analyser les résultats tout de suite ou tout simplement de mieux comprendre comment fonctionne l’aspect technique du projet. J’ai appris énormément en passant 10 minutes de temps en temps aux côtés d’un développeur qui me montre son code. Ça me permet, dans mon rôle de chef de projets, d’avoir une vision sur toute la chaîne : du besoin client à sa mise en œuvre technique.

As-tu le sentiment de traiter des projets à forts enjeux chez nos clients ?

J’ai le sentiment que nous avons un rôle clé chez nos clients parce que nous traitons des projets avec des thématiques très concrètes. On travaille avec des clients variés, beaucoup d’OPCO autour de la thématique des contrats d’apprentissage. C’est une thématique importante, qui parle à tout le monde et c’est important pour moi de travailler sur du concret.
Nous avons aussi la particularité de travailler sur des projets qui impactent toute la chaîne de valeur de nos clients et qui vont donc mobiliser une pluralité importante de parties prenantes. Dès le début d’un projet et tout au long de sa mise en œuvre, la majorité des directions sont impliquées. Nous gagnons du temps car toutes les directions sont informées et participent. Ça permet aussi de faire adhérer les différentes directions métiers puisqu’elles sont intégrées dès la mise en œuvre.

Ça fait maintenant un an et demi que tu es parmi nous, quel type de clients as-tu accompagné depuis, pourquoi font-ils appel à nous ?

J’ai travaillé avec plusieurs clients depuis mon arrivée, j’ai participé à des projets pour des OPCO comme l’OPCO ATLAS ou l’OPCO MOBILITES, je travaille aussi avec la Fondation Vaincre Alzheimer ou prochainement CLF Satrem, société proposant des solutions de protection incendie. On travaille avec des clients variés et cette diversification s’amplifie actuellement.
Aujourd’hui, tout passe par le numérique et le fait de traiter des documents de manière automatisée, d’avoir des workflows numériques est essentiel pour toutes les structures possédant un flux de ressources documentaires et de données métier ou pour le fonctionnement de l’entreprise elle-même.
Ces clients font appel à nous car nous les accompagnons sur toutes les étapes de la vie de leurs ressources documentaires : réception, tri, numérisation, extraction de données, digitalisation (GED, SAE), intégration dans des workflows spécifiques. Ils nous font confiance aussi grâce à notre certification NF544, qui certifie fidèles les documents que nous numérisons et traitons et que nous sommes très peu à posséder.
On débute souvent avec de petits projets chez nos clients, qui sont des portes d’entrée et qui nous permettent de comprendre l’environnement du client, ses contraintes métier et besoins afin d’aller plus loin dans l’accompagnement.
Par exemple, un client nous demande de traiter son courrier entrant, on peut rapidement se rendre compte qu’il traite beaucoup de RIB et apporter plus de valeur à la prestation en mettant en place un traitement spécifique automatisé de ce type de pièce. Ce souhait d’apporter une prestation globale fait partie intégrante de mon poste et des échanges que j’entretiens avec les clients.
Le bureau d’études auquel je suis rattaché travaille aussi pour des clients internes, le Centre de Services Partagé du groupe notamment. On a une équipe de développeurs dédiée à ces développements qui permettent de développer des solutions spécifiques. Par exemple, la mise en place du traitement de PND (Plis Non Distribués) pour notre client Fondation Vaincre Alzheimer. On a mis en place une solution pour détecter les documents qui ne sont pas livrés aux donateurs pour les enlever des listes de diffusion de manière automatisée.

Combien de projets orchestres-tu et comment vivent-ils dans le temps ?

Actuellement, je travaille encore avec tous les clients que j’ai eus depuis mon arrivée chez Puce & Plume. Les projets que nous mettons en place sont évolutifs comme on le disait et donc s’inscrivent dans la durée.
Lors de la mise en place d’un projet, on consacre évidemment davantage de temps quotidiennement aux échanges avec l’ensemble des parties prenantes. Une fois que le projet est mis en place, les contacts s’espacent chaque semaine dans une logique de suivi du RUN. Nous allons alors suivre les indicateurs de qualité et s’inscrire dans une logique d’amélioration du niveau de service.
Une des spécificités de ce poste de chef de projets, est que bien que je travaille sur des projets pour des clients externes, je ne suis pas externalisé chez eux. Je reste rattaché à l’interne, chez Puce & Plume ce qui me permet de travailler en proximité des équipes et d’avoir un sentiment d’appartenance fort. Ça me permet aussi de travailler sur plusieurs projets en parallèle et de maintenir des relations long terme avec mes interlocuteurs.
Aujourd’hui, je pilote une dizaine de projets, à des niveaux différents de maturité et de mise en œuvre. 70% de ces projets sont à destination de clients externes. J’essaie de garder du temps pour me consacrer à de la veille technologique pour améliorer nos pratiques et outils. Actuellement, je travaille sur la mise en place d’un outil de génération de séparateurs de plis documentaires. Aujourd’hui, cette action est réalisée manuellement par nos équipes du Centre de Services Partagé. L’idée ici est de gagner du temps et de la fiabilité dans l’exécution de cette étape par une interface simple et sécurisée car c’est une des étapes clé dans le traitement des flux courriers.

Tu étais habitué à des grands groupes (SAFRAN, VINCI), quels changements as-tu constatés en intégrant une structure à taille humaine ?

Le fait de rentrer dans une petite structure m’a complètement changé parce que la proximité équipes de développeurs, mais aussi des directeurs, permet d’évoluer très rapidement. Techniquement, je n’ai jamais appris autant en un an et demi.
Le fait d’intégrer une petite structure permet aussi d’avoir un poste de chef de projets très transverse et moins siloté que dans des grandes structures. Je traite des projets IT de développement de solutions mais également des projets d’industrie de services, ce à quoi je ne m’attendais pas du tout avant de rejoindre Puce & Plume. Cette double vision apporte un aspect très concret à ma mission. Pour moi, avoir un projet qui a une dimension IT, une dimension métiers et une dimension appliquée permet de voir un projet dans sa globalité et de s’immerger dans l’environnement de nos clients, c’est vraiment intéressant.
J’apprécie la prise de décision rapide que permet une structure à taille humaine. Il y a peu d’inertie dans les changements et décisions à prendre ce qui permet d’éviter les ralentissements dans la mise en œuvre de projets.

Pour nous concentrer davantage sur toi, après cette année et demie parmi nous, que valoriserais-tu de ton expérience ?

Ce que je valoriserais, ce serait déjà ce que ce que j’ai appris. Encore une fois, j’ai énormément appris, tant sur le plan technique que sur le plan humain.
Ensuite, la proximité que j’ai avec les équipes, avec toutes les personnes de l’entreprise. Chaque personne est accessible, il est facile d’échanger avec tout le monde, le tout dans une ambiance conviviale !
Je valoriserais aussi le bien-être dans l’entreprise : on a une salle de sport, un baby-foot, le bois de Vincennes à côté pour aller courir ou se balader. Je trouve ça sympa parce qu’on sent que l’entreprise met de l’énergie dans ce confort de vie au travail.
Le fait d’être intégré au bureau d’études et non pas à une direction métier est aussi un élément important. Je travaille avec le pôle conseil et le bid office. Ça me permet de voir, coté business, les thématiques et clients qui sont susceptibles d’être des projets futurs. Et moi, je peux apporter une vision technique qui me permet de leur indiquer ce que nous pouvons proposer à nos clients pour répondre au mieux au besoin qui a été détecté.

Quelle est ta plus grande fierté depuis le début de ton expérience Puce & Plume ?

Je pense que c’est mon premier projet lorsque j’ai rejoint Puce & Plume. C’est un petit projet de traitement spécifique de documents pour l’OPCO ATLAS. C’était une fierté pour moi car, au début lorsqu’on arrive dans une entreprise, on ne connaît pas l’environnement et on apprend beaucoup de choses. On est un peu sous l’eau, mais c’est normal. J’ai reçu beaucoup d’informations et le Bureau d’Etudes a été créé à peu près en même temps.
Ce premier projet mis en place au bout de 3 mois après mon arrivée a été très valorisant, il a rapidement vu le jour, m’a donné du concret sur ma mission. Le client ATLAS est un client pour lequel nous avons beaucoup de projets variés et liés les uns aux autres qui m’ont permis de comprendre rapidement la portée de l’accompagnement que nous apportons.

 

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